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Pour une Université

plurielle et ambitieuse

Pour une politique financière adaptée aux missions de notre établissement
 

L’année 2013 a vu la dotation brute des laboratoires augmenter de 150 K€, et les dotations des composantes, incluant ces dotations « recherche », ont baissé dans le même temps de 630 K€. La dotation globale, toutes composantes confondues, a baissé de 3,68 M€ en 4 ans. Sur l’ensemble des composantes, la dotation nette, après prélèvement de diverses charges – c’est-à-dire ce qu’il reste pour faire fonctionner les formations – est négative ! de 700 K€ par an en moyenne sur la même période. Cela signifie que notre établissement ne finance plus le fonctionnement des formations sur son budget propre. Il oblige les départements à trouver à l’extérieur et auprès des laboratoires la totalité des crédits nécessaires à ce fonctionnement.

 

Pour que les formations puissent continuer à fonctionner, pour qu’elles soient crédibles aux yeux des lycéens qui intègrent l’université, pour que tous les personnels impliqués dans la formation de nos étudiants puissent continuer à travailler dans des conditions normales, il est crucial de revoir la structure du budget de l’établissement. Il s’agit de dégager des marges suffisantes pour créer puis sanctuariser le budget des formations.

 

La dotation des laboratoires n’a donc augmenté qu’une fois, de 150 K€, sur les 1,8 M€ qui leur sont alloués. Cette augmentation, sur 4 ans, couvre à peine plus que l’inflation (environ 2% par an). L’allocation des laboratoires demeure, elle aussi, insuffisante, au point qu’elle devient marginale au regard de leurs ressources externes. Redonner ses lettres de noblesse au financement universitaire de la recherche permettrait de renforcer le poids du financement récurrent par rapport aux financements sur projets.

 

L’argent, au sein de l’université, existe pour cela : à nous de susciter la volonté politique qui l’affectera en toute transparence aux formations et à la recherche.

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